Depuis quelques dix années, nous n’avons pas arrêté de militer bénévolement en la faveur des riches produits qu’offre le patrimoine culturel tunisien. Cette aventure artistique et culturelle a débuté d’abord avec la première exposition de tableaux figurant des monuments antiques de la Tunisie méconnus du grand public. En tant qu’artiste photographe documentaliste, Sami Harize a présenté en janvier 2009 une exposition intitulée : « Lumière sur l’Archéologie Antique de la Tunisie ». Ces monuments essentiellement romains ont été déclinés en 27 tableaux au grand bonheur des touristes et des Tunisiens. L’occasion a été de rendre compte de la richesse de ces sites qui n’attendent que d’être visités.
Voilà ce qu’en disait la TAP (Tunis Afrique Presse) :
« Lumière sur l’archéologie antique de la Tunisie », exposition du photographe-documentaliste Sami Harize, à la galerie Sidi Bou Saïd le 12/01/2009
C’est une exposition qui sort des sentiers battus. Il s’agit d’un thème précis : l’archéologie remise en valeur, à travers des sites souvent méconnus par le grand public, déclinés en 27 tableaux, grand format. Sami Harize, jeune artiste-photographe, guide professionnel et enseignant, conversant plusieurs langues, parait se donner à cœur et esprit dans le langage de la photo documentaire.
Grand amoureux de la pierre millénaire, il réussit à la faire parler aussi muette qu’elle soit : qu’il s’agit de colonnes dressées haut vers le ciel ou de chapiteaux renversés au pied des temples et des sanctuaires ou arc de triomphe, pour ne citer que Dougga, Chemtou, Haidra, Makthar et Ain Tounga. Le zoom habillement manipulé capte l’essentiel de la pierre évocatrice. Le fait que les sites traités soient inhabités sauf par leurs âmes constitue un décor suranné qui ne cesse de nous réveiller la mémoire. Une civilisation est passée par là, celle notamment de l’Africa Romana dans le berceau tunisien.
Loin des effets secondaires et enjolivant, la photographie nous montre dans cette exposition qui se poursuit du 7 au 14 janvier 2009, les lignes épurées des vestiges en question : pierre rosâtre ou ocre se dégage en contraste avec le ciel clair pour s’ériger comme témoin de la postérité.
Une grande partie de ces tableaux expose les monuments classiques de l’antiquité. Le capitole de Dougga (le plus beau d’Afrique) vous contemple du haut de ses onze marches monumentales. Son fronton montre l’apothéose impériale. Quant à son architectonique, elle est tout simplement extraordinaire.
Les arcs de triomphe commémorent souvent des grandes victoires et des conquêtes. L’arc de triomphe de Makthar (l’antique Maktharis) est majestueux. Il nous rappelle la richesse de l’Afrique proconsulaire au temps de la Pax Romana. On aperçoit également le forum de Makthar, lieu public et de rencontres par excellence, à l’époque romaine.
Les Romains excellaient dans les infrastructures hydrauliques. Ils réussirent à capter l’eau et à la conduire ou bon leur semblait. Dans chaque ville on voit un complexe de citernes pour retenir l’eau. En dehors des villes serpentent les aqueducs d’un lieu à un autre pour approvisionner les villes. Les Romains surent pour cela s’affranchir des contraintes imposées par le relief et la topographie.
Le plus imposant aqueduc en Afrique romaine est celui de Zaghouan avec ses 132 kilomètres pour approvisionner Carthage. Les monuments de spectacle et de loisirs occupaient une place importante dans la vie quotidienne. On érigeait ainsi des cirques, des théâtres et des amphithéâtres. L’un des moins connus mais certes des plus beaux est celui d’Althiburos (l’actuelle médina) au nord-ouest de la Tunisie.
L’insécurité croissante des razzias à l’époque tardive obligea les byzantins à construire des forts et des fortifications prises des sites mêmes les dénudant malheureusement de leur parure monumentale.
La Photo est là pour témoigner et peut-être aussi pour dénoncer. »
« Après avoir accompli mon Master de recherches en muséographie Et Patrimoine, et suite à ma nomination dans l’enseignement touristique à l’Institut des Hautes Etudes Touristiques de Sidi Dhrif, j’ai pu continuer dans la voie de l’évènementiel culturel en proposant des conférences et des séminaires pivotant autour du thème mais avec des sujets variés.
Il y eut un grand intéressement des médias pour ces nouvelles méthodes de la mise en valeur du patrimoine tunisien. Les affiches de ces évènements présentent sommairement ces sujets, de peur que je ne sombre dans le détail dans ce site pour la promotion. D’une manière générale, les évènements culturels que nous avons initiés de façon continue sont spécifiques, se caractérisent par la diversité des sujets liés au patrimoine culturel. Aussi font-ils intervenir des acteurs adéquats à l’instar de spécialistes de la question, de professionnels émérites du secteur touristique, de protagonistes du tourisme alternatif, d’artistes du domaine, d’associations culturelles, d’agences de voyage VIP, de conférenciers spécialistes des questions traitées, de guides culturels que nous avons insérés dans nos champs d’interactions et de maîtres-artisans. » Propos recueillis le 20 mars 2016.
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